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Afin d'aider les collectivités à lutter contre les fuites d'eau dans leur réseau de distribution d'eau potable, l'Onema a publié en collaboration avec Irstea un guide de recommandations. Un impératif pour répondre aux lois Grenelle. En France, un quart de l'eau mise en distribution n'arrive pas à l'usager. Cette perte d'eau est le résultat de fuites importantes tout au long des 850 000 km de canalisations du réseau français d'alimentation en eau potable. Depuis juillet 2010, la loi Grenelle 2 impose aux services publics de distribution d'eau dont le taux de perte en eau du réseau est supérieur au taux fixé par décret de mettre en oeuvre un plan d'actions de lutte contre ces fuites. Pour faciliter la mise en oeuvre de ce texte de loi et aider les collectivités, l'Onema a confié à Irstea (ancien Cemagref) une étude sur la réduction des fuites dans les réseaux d'eau potable. Des investigations de terrain ont été menées avec le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Coulounieix- Razac en Dordogne et son exploitant, la Saur, et avec le syndicat départemental d'eau et d'assainissement du Bas-Rhin. À l'issue de ce travail, les chercheurs proposent un modèle qui permet aux collectivités de se faire une représentation des fuites dans leur réseau, qui peuvent aller du simple suintement diffus au jaillissement spectaculaire. Pour faciliter la recherche et la localisation des fuites et ainsi hiérarchiser les actions à mettre en oeuvre, ils préconisent la sectorisation du réseau d'alimentation en eau potable, c'est-à-dire la division du réseau en sousréseaux homogènes. De la conception de la sectorisation au calcul des débits des secteurs, en passant par l'estimation de la pression et l'évaluation de la consommation nocturne, le guide propose des méthodes et des indicateurs pour ensuite calculer les pertes d'eau dans les réseaux. Les quatre leviers d'action pour diminuer les pertes d'eau sont passés en revue : rapidité d'intervention, recherche active des fuites par différentes techniques, contrôle de la ...

La lutte contre les pertes d'eau potable dans les réseaux de distribution est un enjeu considérable sur les territoires qui connaissent des problèmes de ressources. La loi du 29 juin 2010 portant engagement national pour l'environnement (Grenelle II) comporte des dispositions incitatives modulées en fonction des taux de pertes. L'évaluation de l'impact des pertes en eau sur les ressources et des enjeux de leur réduction est nécessaire pour conduire et évaluer les actions visant à leur réduction. Dans ce contexte, l'ONEMA et Irstea (équipe GPIE de Bordeaux, UMR GEAU à Montpellier et UMR GESTE à Strasbourg) conduisent une étude de 3 ans (de 2013 à 2015) qui a pour objectif d'apporter des éléments pour cibler, mettre en ½uvre et évaluer la lutte contre les pertes des réseaux d'eau potable dans le but de préserver la ressource en eau. Un premier rapport d'avancement a été produit à l'issue de l'année 2013. Le présent rapport lui fait suite et constitue le rapport intermédiaire d'avancement des travaux réalisés en 2014. Ces travaux ont permis des avancées selon trois axes d'étude : •Axe 1 – Caractériser l'intérêt de la réduction des pertes pour la préservation de la ressource : Un travail d'analyse de la réglementation et de bibliographie a permis de construire une méthode exploratoire pour caractériser l'état quantitatif de la ressource en eau à l'échelle d'un service d'AEP. Cette méthode s'appuie sur les bases de données publiques existantes accessibles sur internet et propose une approche séquentielle prenant en compte le contexte du service étudié.En collaboration avec les équipes de l'UMR ITAP/ELSA (Irstea Montpellier), l'ACV d'un plan d'actions de réduction des pertes a été engagée. Pour 6 actions sélectionnées parmi celles qui ont été inventoriées, une modélisation ACV a été construite à partir d'inventaires d'activité détaillés. Ce travail préalable permettra l'évaluation des impacts environnementaux au moyen d'outils d'ACV. Axe 2 – Evaluer de façon globale le potentiel de réduction des prélèvements des services d'AEP : Sur un service des eaux girondin (la RMMS de La Réole), une méthode permettant de définir et de quantifier le type de rejet (écoulement, infiltration, évapotranspiration) de chaque usage de l'eau potable a été élaborée et appliquée. Un inventaire des actions possibles pour limiter les pertes a été dressé, chaque action étant décrite par une fiche. Des indicateurs pertinents pour évaluer le potentiel des actions d'économie d'eau ont commencé à être définis dans le cadre de la construction d'un arbre de décision. Axe 3 – Prendre en compte le partage des compétences et des rôles dans l'optimisation des prélèvements : L'analyse des situations de partage des compétences a mis à jour des contextes locaux complexes qui peuvent être défavorables à la mise en place d'une politique efficace et efficiente en matière de limitation des pertes en eau, notamment pour les plus petits services. Un groupe de travail a été constitué pour identifier, dans le cadre du partage des rôles des différents acteurs, des dispositifs de coordination et d'incitation pour préserver la ressource. Les travaux menés ont abouti à la rédaction d'une première version d'un guide présentant des recommandations opérationnelles et des modèles de documents (contrat, convention partenariat, etc.).

La lutte contre les pertes d'eau potable dans les réseaux de distribution est un enjeu considérable sur les territoires qui connaissent des problèmes de ressources. La loi du 29 juin 2010 portant engagement national pour l'environnement (Grenelle II) comporte des dispositions incitatives modulées en fonction des taux de pertes. L'évaluation de l'impact des pertes en eau sur les ressources et des enjeux de leur réduction est nécessaire pour conduire et évaluer les actions visant à leur réduction. Dans ce contexte, l'ONEMA et Irstea (équipe GPIE de Bordeaux, UMR GEAU à Montpellier et UMR GESTE à Strasbourg) conduisent une étude de 3 ans (de 2013 à 2015) qui a pour objectif d'apporter des éléments pour cibler, mettre en ½uvre et évaluer la lutte contre les pertes des réseaux d'eau potable dans le but de préserver la ressource en eau. Un premier rapport d'avancement a été produit à l'issue de l'année 2013. Le présent rapport lui fait suite et constitue le rapport intermédiaire d'avancement des travaux réalisés en 2014. Ces travaux ont permis des avancées selon trois axes d'étude : •Axe 1 – Caractériser l'intérêt de la réduction des pertes pour la préservation de la ressource : Un travail d'analyse de la réglementation et de bibliographie a permis de construire une méthode exploratoire pour caractériser l'état quantitatif de la ressource en eau à l'échelle d'un service d'AEP. Cette méthode s'appuie sur les bases de données publiques existantes accessibles sur internet et propose une approche séquentielle prenant en compte le contexte du service étudié.En collaboration avec les équipes de l'UMR ITAP/ELSA (Irstea Montpellier), l'ACV d'un plan d'actions de réduction des pertes a été engagée. Pour 6 actions sélectionnées parmi celles qui ont été inventoriées, une modélisation ACV a été construite à partir d'inventaires d'activité détaillés. Ce travail préalable permettra l'évaluation des impacts environnementaux au moyen d'outils d'ACV. Axe 2 – Evaluer de façon globale le potentiel de réduction des prélèvements des services d'AEP : Sur un service des eaux girondin (la RMMS de La Réole), une méthode permettant de définir et de quantifier le type de rejet (écoulement, infiltration, évapotranspiration) de chaque usage de l'eau potable a été élaborée et appliquée. Un inventaire des actions possibles pour limiter les pertes a été dressé, chaque action étant décrite par une fiche. Des indicateurs pertinents pour évaluer le potentiel des actions d'économie d'eau ont commencé à être définis dans le cadre de la construction d'un arbre de décision. Axe 3 – Prendre en compte le partage des compétences et des rôles dans l'optimisation des prélèvements : L'analyse des situations de partage des compétences a mis à jour des contextes locaux complexes qui peuvent être défavorables à la mise en place d'une politique efficace et efficiente en matière de limitation des pertes en eau, notamment pour les plus petits services. Un groupe de travail a été constitué pour identifier, dans le cadre du partage des rôles des différents acteurs, des dispositifs de coordination et d'incitation pour préserver la ressource. Les travaux menés ont abouti à la rédaction d'une première version d'un guide présentant des recommandations opérationnelles et des modèles de documents (contrat, convention partenariat, etc.).

The article aims at shedding light on the governance of infrastructures by characterizing the organizational configurations and their evolution. On the basis of an analysis crossing different types of infrastructures (drinking water and sewerage networks, hydraulic structures, road structures (bridges, tunnels) and minor road network), we identify the factors explaining the observed organizational configurations and their evolution (public policies, specificities of territories and actors involved). The analysis allows for drawing some insights with regard to the patrimonial management of infrastructures. ; Optimiser le renouvellement et les performances des ouvrages et réseaux qui maillent le territoire reste un enjeu majeur pour une gestion patrimoniale des infrastructures en pleine évolution. À travers l'analyse transversale de l'organisation des acteurs impliqués dans la gestion de différents types d'infrastructures - réseaux d'eau potable et d'assainissement, ouvrages hydrauliques, voiries locales et ouvrages d'art - l'article permet ici de mettre en évidence la grande diversité des configurations existantes et leurs implications en termes de gestion patrimoniale.

The article aims at shedding light on the governance of infrastructures by characterizing the organizational configurations and their evolution. On the basis of an analysis crossing different types of infrastructures (drinking water and sewerage networks, hydraulic structures, road structures (bridges, tunnels) and minor road network), we identify the factors explaining the observed organizational configurations and their evolution (public policies, specificities of territories and actors involved). The analysis allows for drawing some insights with regard to the patrimonial management of infrastructures. ; Optimiser le renouvellement et les performances des ouvrages et réseaux qui maillent le territoire reste un enjeu majeur pour une gestion patrimoniale des infrastructures en pleine évolution. À travers l'analyse transversale de l'organisation des acteurs impliqués dans la gestion de différents types d'infrastructures - réseaux d'eau potable et d'assainissement, ouvrages hydrauliques, voiries locales et ouvrages d'art - l'article permet ici de mettre en évidence la grande diversité des configurations existantes et leurs implications en termes de gestion patrimoniale.

The article aims at shedding light on the governance of infrastructures by characterizing the organizational configurations and their evolution. On the basis of an analysis crossing different types of infrastructures (drinking water and sewerage networks, hydraulic structures, road structures (bridges, tunnels) and minor road network), we identify the factors explaining the observed organizational configurations and their evolution (public policies, specificities of territories and actors involved). The analysis allows for drawing some insights with regard to the patrimonial management of infrastructures. ; Optimiser le renouvellement et les performances des ouvrages et réseaux qui maillent le territoire reste un enjeu majeur pour une gestion patrimoniale des infrastructures en pleine évolution. À travers l'analyse transversale de l'organisation des acteurs impliqués dans la gestion de différents types d'infrastructures - réseaux d'eau potable et d'assainissement, ouvrages hydrauliques, voiries locales et ouvrages d'art - l'article permet ici de mettre en évidence la grande diversité des configurations existantes et leurs implications en termes de gestion patrimoniale.

La finalité de l'action est de construire un dispositif permanent d'évaluation du patrimoine des réseaux d'eau potable aux échelles nationale et de bassin, basé sur l'exploitation des descriptifs détaillés de services publics de l'eau et adapté aux besoins de l'Etat et des Agences de l'Eau pour orienter leur politiques publiques liées à la gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable. Compte tenu de la lourdeur et de la difficulté de constituer une base de données nationale exhaustive (cf. les taux de remplissage de la base de données SISPEA), il apparait qu'une approche statistique est à privilégier. Afin d'adapter au mieux la connaissance du patrimoine (données, niveau de précision, mise à jour…) aux besoins des utilisateurs potentiels, il convient à la fois d'en effectuer une analyse préalable puis de valider l'adéquation à ces besoins du dispositif proposé. Enfin, une approche économique et financière est nécessaire pour évaluer in fine les coûts de la gestion patrimoniale, appréhender les éventuelles disparités territoriales et envisager les enjeux à moyen et long termes. Le présent rapport présente l'avancée des travaux en 2016.

La finalité de l'action est de construire un dispositif permanent d'évaluation du patrimoine des réseaux d'eau potable aux échelles nationale et de bassin, basé sur l'exploitation des descriptifs détaillés de services publics de l'eau et adapté aux besoins de l'Etat et des Agences de l'Eau pour orienter leur politiques publiques liées à la gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable. Compte tenu de la lourdeur et de la difficulté de constituer une base de données nationale exhaustive (cf. les taux de remplissage de la base de données SISPEA), il apparait qu'une approche statistique est à privilégier. Afin d'adapter au mieux la connaissance du patrimoine (données, niveau de précision, mise à jour…) aux besoins des utilisateurs potentiels, il convient à la fois d'en effectuer une analyse préalable puis de valider l'adéquation à ces besoins du dispositif proposé. Enfin, une approche économique et financière est nécessaire pour évaluer in fine les coûts de la gestion patrimoniale, appréhender les éventuelles disparités territoriales et envisager les enjeux à moyen et long termes. Le présent rapport présente l'avancée des travaux en 2016.

La finalité de l'action est de construire un dispositif permanent d'évaluation du patrimoine des réseaux d'eau potable aux échelles nationale et de bassin, basé sur l'exploitation des descriptifs détaillés de services publics de l'eau et adapté aux besoins de l'Etat et des Agences de l'Eau pour orienter leur politiques publiques liées à la gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable. Compte tenu de la lourdeur et de la difficulté de constituer une base de données nationale exhaustive (cf. les taux de remplissage de la base de données SISPEA), il apparait qu'une approche statistique est à privilégier. Afin d'adapter au mieux la connaissance du patrimoine (données, niveau de précision, mise à jour…) aux besoins des utilisateurs potentiels, il convient à la fois d'en effectuer une analyse préalable puis de valider l'adéquation à ces besoins du dispositif proposé. Enfin, une approche économique et financière est nécessaire pour évaluer in fine les coûts de la gestion patrimoniale, appréhender les éventuelles disparités territoriales et envisager les enjeux à moyen et long termes. Le présent rapport présente l'avancée des travaux en 2016.

La finalité de l'action est de construire un dispositif permanent d'évaluation du patrimoine des réseaux d'eau potable aux échelles nationale et de bassin, basé sur l'exploitation des descriptifs détaillés de services publics de l'eau et adapté aux besoins de l'Etat et des Agences de l'Eau pour orienter leur politiques publiques liées à la gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable. Compte tenu de la lourdeur et de la difficulté de constituer une base de données nationale exhaustive (cf. les taux de remplissage de la base de données SISPEA), il apparait qu'une approche statistique est à privilégier. Afin d'adapter au mieux la connaissance du patrimoine (données, niveau de précision, mise à jour…) aux besoins des utilisateurs potentiels, il convient à la fois d'en effectuer une analyse préalable puis de valider l'adéquation à ces besoins du dispositif proposé. Enfin, une approche économique et financière est nécessaire pour évaluer in fine les coûts de la gestion patrimoniale, appréhender les éventuelles disparités territoriales et envisager les enjeux à moyen et long termes. Le présent rapport présente l'avancement des travaux fin 2017.

La finalité de l'action est de construire un dispositif permanent d'évaluation du patrimoine des réseaux d'eau potable aux échelles nationale et de bassin, basé sur l'exploitation des descriptifs détaillés de services publics de l'eau et adapté aux besoins de l'Etat et des Agences de l'Eau pour orienter leur politiques publiques liées à la gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable. Compte tenu de la lourdeur et de la difficulté de constituer une base de données nationale exhaustive (cf. les taux de remplissage de la base de données SISPEA), il apparait qu'une approche statistique est à privilégier. Afin d'adapter au mieux la connaissance du patrimoine (données, niveau de précision, mise à jour…) aux besoins des utilisateurs potentiels, il convient à la fois d'en effectuer une analyse préalable puis de valider l'adéquation à ces besoins du dispositif proposé. Enfin, une approche économique et financière est nécessaire pour évaluer in fine les coûts de la gestion patrimoniale, appréhender les éventuelles disparités territoriales et envisager les enjeux à moyen et long termes. Le présent rapport présente l'avancement des travaux fin 2017.

La finalité de l'action est de construire un dispositif permanent d'évaluation du patrimoine des réseaux d'eau potable aux échelles nationale et de bassin, basé sur l'exploitation des descriptifs détaillés de services publics de l'eau et adapté aux besoins de l'Etat et des Agences de l'Eau pour orienter leur politiques publiques liées à la gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable. Compte tenu de la lourdeur et de la difficulté de constituer une base de données nationale exhaustive (cf. les taux de remplissage de la base de données SISPEA), il apparait qu'une approche statistique est à privilégier. Afin d'adapter au mieux la connaissance du patrimoine (données, niveau de précision, mise à jour…) aux besoins des utilisateurs potentiels, il convient à la fois d'en effectuer une analyse préalable puis de valider l'adéquation à ces besoins du dispositif proposé. Enfin, une approche économique et financière est nécessaire pour évaluer in fine les coûts de la gestion patrimoniale, appréhender les éventuelles disparités territoriales et envisager les enjeux à moyen et long termes. Le présent rapport présente l'avancement des travaux fin 2017.